16 mars 2007

Poème

Je vous présente un poème que j'ai écrit dans le cadre d'un de mes cours d'anglais, le sujet était l'amour. Fidèle à mon habitude, j'ai beaucoup de difficulté à écrire des poèmes joyeux, en particulier sur ce sujet...


Love
A whisper of warm wind carrying a leaf far away,
Weeping willows shading the shore of hidden bay,
Salty water waves never reaching the summer,
The wheel of seasons never bringing the cruel winter.

Wrath of an icy breeze tearing a leaf in a valley,
Windy mountains surrounding the deserted way,
What is this cold sensation of death in my mind?
It is what the destructive wing of love has left behind.



Analyse : J'ai utilisé beaucoup de techniques dans ce poème, quasiment toutes celles que le prof avait proposées. Tout d'abord, un maximum de deux strophes de quatre vers était imposé, je l'ai respecté. Il y a de l'allitération: Un bruit de vent tout au long du poème, produit par une consonne, "w", multipliée (le but est de créer un effet avec une consonne répétée). Bien évidemment, j'ai intégré des rimes à la fin des phrases, ce sont des rimes suivies. On retrouve des vers en alexandrins (12 syllabes) au milieu des strophes, et les deux qui l'encadrent sont composés de 14 syllabes.

Explication des mots : Des éléments de la première strophe sont réutilisés de façon négative dans la deuxième. Au début une feuille (métaphore pour le cœur) virevolte, flotte dans les airs sur les ailes de l'amour (le vent chaud). Dans la deuxième strophe elle se déchire (cœur brisé) par le vent froid (donc contraire d'amour, haine ou indifférence). Deuxième vers on parle des saules pleureurs qui cachent la plage d’une baie cachée, ici je parle du jardin secret, qui dépérit dans la seconde strophe (il est désert, des montagnes venteuses sont à la place des doux saules pleureurs). Après, je fais un lien avec les saisons. « Les vagues salées » qui « n’atteignent jamais l’été » représentent des larmes (c’est de l’eau salée) qui ne salissent pas le bonheur (l’été). Je rajoute que la roue des saisons n’amène pas le cruel hiver (la tristesse, puisque c’est le contraire de l’été). Les deux derniers vers de la seconde strophe expliquent seulement le lien avec l’amour. La froide sensation de mort, c’est le vide laissé par l’amour.

Envoyez-moi vos commentaires, et dites moi ce que vous en interprétez vous-même!



Copyrights Katryne Laberge

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